La maison St Vincent est un orphelinat vieux de 100 ans qui abritait des enfants de juge et fut appelé « prison des enfants ». Thérèse Glorieux nous explique qu’avec l’argent récolté, Enfants du Monde a pu mieux aider ces enfants qui, pour la plupart, sont placés par le juge de la jeunesse. Il y a également des orphelins, des enfants dont les parents ne peuvent prendre soin pour diverses raisons sociales ou économiques. Les parents n’ont pas de ressources financières régulières et rencontrent des difficultés à éduquer et prendre soin de la santé et des besoins des enfants.
Une trentaine d’enfants y séjournent en permanence, des garçons entre 9 et 18 ans. Le matin, ils vont à l’école du village et l’après-midi est consacrée en grande partie aux sports (cricket, basket, foot, etc.). On ne néglige pas pour autant les devoirs et divers rattrapages sont organisés. Le but du centre ? Eduquer les enfants défavorisés et répondre à leurs besoins fondamentaux (vêtements, nourriture, environnement sûr et stable). L’objectif est aussi d’améliorer leur niveau de connaissances pour qu’ils puissent trouver un emploi lorsqu’ils quittent le centre.
Le centre est tenu par le Père Fernando Subash. Tout est mis en œuvre pour que l’enfant grandisse, prenne confiance en lui et puisse envisager un meilleur avenir. Un soutien psychologique est mis en place. Le Père privilégie la réconciliation de l’enfant avec sa famille.
L’aide gouvernementale étant trop faible, une petite ferme a été implantée et les produits utilisés pour la consommation de l’institut. Une école technique y est accessible pour les plus grands. On y donne des cours de plomberie, de menuiserie, d’imprimerie et de mécanique.
Il y a quelques années, nous avons eu le soutien de la firme BESIX afin de renouveler une partie du matériel devenu vétuste et obsolète. Encore grand merci à cette société pour cette aide très appréciée.
Le diplôme officiellement reconnu permet aux jeunes de travailler dans des entreprises. Les activités de l’Institut sont surtout soutenues par le don des parrains belges qui aident ces jeunes à s’installer comme indépendants.