206 – Vietnam
Enfants du Monde travaille avec 4 grands centres situés dans 4 régions différentes du Vietnam, du sud au centre-nord du pays :
- Saigon (capitale du Sud) et le Delta du Mékong
- la région de Dong-Nai (au nord de Saigon)
- Huê – Quang-Tri (au centre du pays et vers le nord)
- les Hauts-Plateaux (GiaLai – Kontum) : principalement les minorités ethniques
Comme nous le disent nos responsables, il s’agit d’enfants de familles démunies, recommandés par des religieuses et des assistantes sociales dans les différentes régions citées ci-dessus. Pour être acceptés, les enfants doivent être issus de familles pauvres, mais ils doivent être motivés par les études en vue d’acquérir une profession. Leurs parents doivent être conscients de la nécessité de la scolarisation de leurs enfants et les soutenir pour atteindre cet objectif. Un seul enfant par famille est pris en charge (en général l’aîné(e), ou l’enfant le plus motivé pour les études). L’accompagnement des boursiers dure jusqu’à ce qu’ils terminent leur cursus scolaire ou leur formation professionnelle.
Depuis plusieurs années, beaucoup d’entreprises étrangères sont venues s’installer au Vietnam, parce que la main d’œuvre y est très bon marché ; il y a donc beaucoup de postes à pourvoir, dans tous les domaines, des manutentionnaires aux cadres en passant par les employés. Comme l’indiquait un récent rapport du comité d’évaluation vietnamien (2018), le taux d’analphabétisme chez les jeunes a diminué de façon remarquable, ce qui est très bien. Et le niveau académique des jeunes est à la hausse, avec des formations diversifiées.
D’où une très rude concurrence pour la recherche d’un emploi ; c’est la raison pour laquelle nos jeunes diplômés, en plus de leur spécialisation, doivent connaître au moins une langue étrangère, telle que l’anglais, le chinois, le russe, le coréen, ou le japonais afin d’avoir une chance d’être recrutés et d’obtenir une rémunération convenable. Car ces entreprises vivent surtout d’exportation.
Avec une quarantaine d’étudiants qui obtiennent leur diplôme cette année, il nous en reste 135 à encadrer avant de clôturer notre programme social dans ce pays.
En raison de la pandémie du Coronavirus, 2020 et 2021 ont été très difficiles. La fermeture généralisée a été décrétée pour toutes les écoles du pays à partir du mois de février 2020. Ce décret a également été appliqué aux homes d’étudiants. Ces derniers ont dû retourner longtemps dans leur famille à la campagne avant la reprise des cours.
Nous continuons, via ces formations et ce suivi, à donner à tous ces jeunes plus de chances de trouver du travail dans un pays où la concurrence est rude.
Que les marraines et parrains du Vietnam, qui nous ont soutenus pendant toutes ces années trouvent ici l’expression de notre profonde reconnaissance.
Jeannine Lhoest
